Zazen

© Philippe Rey
© Philippe Rey

Zazen est le cœur de la pratique du zen soto. C’est la posture du Bouddha lorsqu’il connut l’éveil. C’est l’expérience vivante et directe de la réalité ultime, de notre véritable nature. Cette pratique peut se définir autour des trois points suivants :

 

  • Shikantaza : seulement assis et... rien d’autre.
  • Mushotoku : sans but, sans intention, il n’y a rien à rechercher, rien à obtenir.
  • Hishiryo : C’est la pensée du corps-esprit, en unité avec l’univers entier. Elle est conscience absolue, au-delà de la pensée et de la non pensée.

 

Dans cet esprit, zazen est en soi éveil et on le voit, la meilleure explication (et au fond la seule valable), c’est pratiquer zazen. C’est ainsi que l’on pourra découvrir que zazen, c’est à la fois bien peu (rester assis et observer son esprit) et tout (s’ouvrir à l’ici et maintenant et à la réalité telle qu’elle est, au-delà de nos voiles et de nos illusions).

Et pratiquement ?...

On pénètre dans le dojo –le lieu (jo) de la voie (do)– et l’on s’installe face au mur en tailleur (ou dans l’idéal dans la posture du lotus, le pied droit sur la cuisse gauche et le pied gauche sur la cuisse droite) sur un coussin rond (zafu), lui-même posé sur un coussin carré (zafuton).

 

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